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Aug 26, 2023

Une entreprise d'amiante tente d'échapper à sa responsabilité dans le décès d'un technicien en CVC par mésothéliome

En mai 2021, le mésothéliome a coûté la vie à Benedict Silvestri, 82 ans. L'homme de New York avait passé des années à travailler comme technicien CVC, et sa famille a imputé sa maladie et sa mort à l'amiante contenue dans l'équipement sur lequel il travaillait. L'une des sociétés citées dans leur procès pour préjudice corporel était Rockwell Automation, qui était le successeur de Timken-Detroit Axle Company. Bien que Rockwell ait déposé une requête visant à faire rejeter les poursuites contre eux, la requête de la société a été rejetée.

Il est courant que des entreprises citées dans des poursuites contre le mésothéliome malin tentent de faire rejeter les poursuites engagées contre elles, mais la barre du succès est haute dans ces requêtes. La loi qualifie le jugement sommaire de « remède drastique » qui ne devrait être accordé que s’il existe suffisamment de preuves pour éliminer tout élément de fait important de l’affaire. La loi exige également que le tribunal tire toutes les déductions raisonnables en faveur de la partie qui ne bouge pas – en l'occurrence, la famille de la victime.

Dans le cas impliquant M. Silvestri, tout l'argument de Rockwell contre sa responsabilité pour son mésothéliome malin reposait sur un seul témoignage qu'il avait donné avant sa mort, lorsqu'il affirmait que son exposition à l'amiante était causée par des pièces liées à la chaudière. La société a affirmé que, parce qu'il n'avait pas spécifiquement attribué sa maladie aux brûleurs Timken, ils devraient être exclus de l'affaire. Le juge Adam Silvera de la Cour suprême de New York a qualifié cet argument de « peu convaincant ».

En rejetant l'argument de la société de brûleurs, le juge a convenu avec la famille de la victime du mésothéliome que son témoignage concernant les brûleurs Timken avait été « clair et convaincant ». M. Silvestri avait témoigné que des composants contenant de l'amiante devaient être utilisés lors de l'installation des brûleurs Timken sur les chaudières.

Parce que l'entreprise n'avait pas prouvé que les brûleurs ne contenaient pas d'amiante ou n'avaient pas besoin de pièces contenant de l'amiante pour être installés, et n'avait pas tenté de réfuter l'exposition de M. Silvestri à leurs brûleurs ou de prouver que son mésothéliome n'aurait pas pu être causé causés par l'exposition à leurs brûleurs, leur requête a été rejetée. La société restera défenderesse.

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